Les nouveaux problèmes d’achat en ligne des marchandises importées de Chine au Maroc, seront-ils bons pour le marché local ?

Le Royaume du Maroc est le deuxième pays africain à avoir établi des relations diplomatiques

avec la Chine. Durant ces 64 années de relations, la Chine et le Maroc ont mené une coopération

sur plusieurs niveaux, surtout économique et commerciale. L’année 2016 aura été l'année qui a

ouvert une nouvelle étape pour la coopération bilatérale entre les deux pays et a permis de

booster l’habitude d’achat en ligne des importations de Chine au Maroc. Les relations entre le

Royaume et la République se sont fortement consolidées grâce au parte-nariat stratégique

paraphé la même année. Cette initiative a donné un nouvel élan à la coopération Sino-marocaine.

Cependant, aujourd’hui, cette coopération fait face à un défi de taille, en forme de problèmes de

taxation sur l’achat en ligne des biens importés de Chine au Maroc. Quelles sont les raisons de

cette nouvelle mesure? Qu’est ce que celà signifie pour les producteurs locaux? C’est que nous

verrons ensemble!

L’importance de la coopération Sino-marocaine.

Durant ces 20 dernières années, la République populaire de Chine a pu se positionner comme

une puissance économique mondiale. D’autre part, le Maroc a pu concrétiser des avancées

incontestables sur le plan social et économique. Grâce à sa position géostratégique, le Maroc est

à la croisée de toutes les cultures. Le Royaume du Maroc est la porte de l’Afrique, l’Europe,

l’Atlantique et la Méditerranée. Conscient de cet avantage, la République populaire de Chine

entretient des liens multidimensionnels avec le Royaume. Ceci permet à la Chine de consolider

son plan de la ceinture et la route. D’ailleurs, selon les statistiques de la douane chinoise, le

volume total des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 4,76 milliards de Dollars

Américains en 2020. Actuellement, la Chine est le troisième partenaire commercial du Maroc.

En plus de celà, les entreprises chinoises investissent massivement dans plusieurs domaines tels

que les pièces automobiles, la pêche, l’agriculture, les centrales énergétiques ainsi que le textile.

Ce dernier secteur a récemment fait l’objet d’une taxation qui n’est pas passée inaperçue.